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Communiqué   14/11/2005

 

Chers amis de la Gazette,

Laissez-moi vous narrer la discussion de deux « papés » des hautes collines de la Côte d’Azur…du coté de Saint-Jeannet, pourquoi pas ?

Oh !!! Surprise, Pierre, l’Agriculteur Bio voisin, se joint à eux …

Quelle triplette de pipelettes !!!

 

Thierry : Salut « Jean le tresseur de clôture » à ses heures perdues ou « Jean le redresseur de tord » à ses heures creuses, beaucoup de succès ta dernière tirade contre les fausses bonnes idées en vraies plastiqueries ?

Jean : Excellente la tienne de tirade en ce début de mois de Mai, je sent que tu montes en température, mais ne fait pas comme le lait, trop chauffé : il déborde et à ton age, ce n’est pas sérieux, môssieur.

T : çà y est, pas trois secondes de dialogue que tu prends déjà la mouche,

J : et pas celle du coche, vieux machin, mais celle du fruit

T : du fruit défendu je suppose avec ton regard qui s’illumine, vieux coquin un tantinet lubrique du genre : « qui ose rêver tout éveillé »... Si moi je chauffe, toi tu t’émoustilles !!!

J : si mon regard s’illumine c’est de haine car éveillé je le suis et le cauchemar je le vis avec cette satanée mouche de l’olive

T : tu veux nous parler du « Dacus olea »

J : je te savais plus dans le coup mais à ce point, toi, le savoir encyclopédique Saint-Jeannois… Cette horrible mouche on la nomme aujourd’hui la « Bactrocera oleae », n’est-ce pas Pierrot ? 

Pierre : et toc… Jean a raison…pour une fois !!!

J : Ecoutez, laissez moi te conter le fabuleux destin de « La mouche de l’olive »

la hantise de tout oléiculteur qui souhaite une huile d’olive Extra Vierge…

de pesticides…

T : Ah ! parce que pour toi la virginité est définie comme exempte d’intrants chimiques ?

P: Et bien dans ce cas là des aliments vierges de notre chère « industrie alimentaire » il n’y en a plus beaucoup ! ! ! Sauf quelques irréductibles paysans certifiés en Agriculture Biologique attaché au cahier des charges de Nature et Progrès, comme moi, en produisent-ils encore…et jusqu’à quand ?

T : Nous y voilà et si tu t’y mets toi aussi Pierrot au quart d’heure nostalgique :

Le produit naturel… mon amour, contre nourriture chimique… quand tu nous tiens …

P: Peut-être qu’un jour nous apprendrons que la recrudescence des cancers (ou sa non diminution importante, malgré les progrès de la médecine) ainsi qu’une reproduction plus délicate sont due à l’abus de l’usage de ces molécules sensées protéger le végétal, l’animal… que l’on mange, boit et respire en permanence !

J : Doucement les potes, moi je vous relate les mœurs de cette mouche du fruit, et vous, vous refaites déjà le monde de la prévention par la nutrition…

Oyez, Oyez, braves gens l’huile d’olive est un pur jus de fruit, tout simplement et cette satanée mouche a besoin pour se reproduire de pondre des œufs … dans nos Olives de Nice

T : La survie de l’espèce en dépend, et sans mouches notre vie serait un enfer, aucune dégradation de la matière organique morte…

J : Je sais, même que les anglais, avec l’humour qu’on leur connaît, utilisent cette caractéristique des asticots pour, après un accident grave, leur faire « nettoyer » les plaies de leur chair morte.

T : Bonjour la poésie ; même sans mouche notre discussion se dégrade!

J : Laissez-moi la prendre la mouche parce qu’en cette saison de nouaison, de grossissement du fruit il faut dire quelques vérités à ceux qui possèdent quelques oliviers.

T : je suis tout ouïe sur la vie de ce diptère…

J : Donc, notre mouche pond méticuleusement, en bonne mère de famille nombreuse (plusieurs centaines d’œufs) elle est équitable : chacun de ses enfants a sa part c’est à dire une olive pour lui tout seul !!!

T : elle ne pond qu’un seul œuf dans une olive ?

P: Si ce n’était que cela, elle « marque » par une odeur spécifique chaque olive dans laquelle elle a pondu…

T : Pour qu’une autre mère mouche, sur le retour, un peu bigleuse, ne ponde pas d’œuf dans le garde manger du rejeton …

J : Exactement, et quand tu penses qu’un premier vol peut se produire au tout début de l’été pour se succéder jusqu’à la fin de l’automne, car, pondu sous l'épiderme du fruit l’œuf éclôt au bout de 2 à 4 jours au printemps … La larve se développe en 9 à 14 jours, selon la température. Elle vit en endophyte et consomme la chair de l’olive.

P : Plus simplement, Deux à cinq générations se succèdent de juin à novembre.

Les premières pontes ont lieu vers la mi-juin, sous la cuticule des olives, dans la pulpe.

Et si la température est propice:

3jours pour éclore, 9 jours de stade larvaire. et la nymphose 15 à 18 jours, qui donne un nouvel adulte, donc une nouvelle génération en 27/30 jours chrono

Enfin, la dernière génération se nymphose dans le sol.

J : Ce qui se conçoit aisément s’énonce clairement, monsieur Pierrot le pro, je sais tout mieux que les autres

P : T’as raison, moi j’ai du boulot je vous laisse à vos salades et je vais cueillir les mienne !!!

T : Reprenons sans le pro du Bio, tu as une reproduction exponentielle : plus une seule olive vierge et ton verger d’oliviers devient une zone résidentielle surpeuplée pour asticots en mal de reproduction rapide

J : Exact, tu as tout pigé, car sitôt éclôt dans le fruit, la larve ne songe qu’à une seule chose : manger …heureusement la mouche refuse de pondre dans une olive de moins de 10 à 12mm de diamètre et qu’elle ne pense qu’à faire la sieste et non à pondre lorsque la chaleur ambiante se situe au dessus de 31 degrés, on appelle ces temps de non reproduction des périodes blanches, (souvent en juillet - août)

T : Alors, ton olive creusée par Spagiari&asticot doit faire mauvaise figure

J : Elle en tombe prématurément, et si elle ne chute pas l’huile s’oxyde par la galerie d’aération ce qui la rend impropre à la consommation.

T : Oh bonne mère tu me parles d’une catastrophe : plus d’olive au sel, plus de pâte d’olive, et une huile de qualité médiocre, avec un taux d’acidité conséquent

J : Voilà la triste histoire du « ver est dans le fruit…de l’olivier » …

T : Je te suis, mais pourquoi m’as-tu dit que tu voulais prendre la mouche ?…

J : Parce que cette mouche est un réel fléau et qu’on s’en accommode…

En effet les plus productivistes des oléiculteurs pratiquent le « traitement de couverture »

T : Malins, ils prévoient pour la récolte en hiver que les olives ne s’enrhument pas, mais plus prosaïquement quez æquo ledit traitement ?…

J : La profession est bien organisée : il y a des correspondants dans toute la région qui utilisent des pièges afin de compter les mouches capturées chaque semaine et en fonction du nombre de mouches collectées des avertissements alertent les oléiculteurs lorsqu’un vol de mouche se forme …

T : Comme un gros nuage d’orage d’été elles fondent sur l’olivette et percent chaque olive… « La grêle de mouche est annoncée… »

J : A ce moment là, le productiviste, (il faut bien vivre de son olivette), traite avec un insecticide l’ensemble de l’olivier sans en oublier un, le but du jeu est d’occire la totalité de la population de mouches sur le verger !!!

T : C’est cool, d’un seul jet de bouillies arsenicales le problème est résolu, tu n’as plus à y revenir.

J : Quelle est une des caractéristiques des diptères très gênante pour ton affirmation emphatique ?

T : Elles volent, et le paysan ne traite que son verger, pas celui abandonné d’à côté, ni les quelques arbres de l’écolo du coin complètements infestés de vermines en tout genre … et toc …

J : La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe, qui doit pouvoir traverser un olivier ailes déployées, si celui-ci est bien taillé…

T : Donc il retraite lors du vol suivant

J : Et dans la saison jusqu’à 5 traitements de ces produits sont effectués, en outre il est spécifié d’arrêter les traitements 4 semaines avant de récolter les fruits et les mouches ne savent pas lire !!!

T : Et les non productivistes ?

J : Le FARRE les éclairent…

T : Quel phare ? …Ah, oui :

… Souviens-toi, à Delphes,

une mer d’olivier à ses pieds,

Jean cherchait le phare…

J : C’est le « Forum de l’Agriculture Raisonnée Respectueuse de l’Environnement » qui est une association interprofessionnelle ayant pour vocation de faire connaître les avantages de l’agriculture raisonnée et de contribuer à sa généralisation. Créée en 1993  avec l’aide de Auchan, BASF, Bayer, Cargill, CGI (Compagnie Générale des Pesticides), Dow AgroScience, Dupont de Nemours, Monsanto, Syngenta, plus quelques banques - Crédit Agricole - et Compagnies d'Assurance, son Président du Conseil Scientifique est aussi directeur scientifique d'Arvalis, firme qui a mené des essais d'OGM en 2004. Elle fût (scandaleusement) agréée association de protection de l’environnement. Depuis, il y a eu réparation de l’outrage au mensonge ou à la crédulité !!! voir infos sur www.amisdelaterre.org.

T : Et que font-il comme raisonnement du traitement ?

J : Un traitement raisonné qui consiste à ne traiter qu’une branche (au sud-est) par arbre avec un mélange de Bluminal, attractif d’appétence…

T : d’appétence ??

J : oui, qui sent l’odeur de la nourriture « Bactrocera oleaelienne » ce à quoi on rajoute un insecticide de contact afin de limiter au maximum l’impact chimique sur l’environnement.

T : Pas idiot, et toi, gros malin que fais-tu pour en récolter quelques unes pas piquées ?

J : J’ai tout essayé et rien n’est efficace, sauf pour augmenter les revenus des marchants de crédulité écolo, je t’assure c’est désespérant

T : Arrête, faut pas pleurer Boulou, tout le monde s’en fout de tes olives piquées (Spécialité de Nyons si je ne m’abuse)

J : Moi je n’abandonne pas, il y a quelques années mon grand espoir je l’ai mis sur la confusion sexuelle

T : Nous y voilà, le sexe… en pleine confusion, ….je le suis aussi, ce me semble…

J : En fait l’idée, sur le papier est géniale, le mâle mouche retrouve la femelle grâce à une odeur spécifique : la phéromone : Il la localise à l’odorat

T : Qu’est-ce que tu pues, tu es vraiment canon, me permets-tu te t’engrosser dare dare cette olivette est Bio et le proprio baba cool non violent, nos enfant vivront heureux et les générations futures aussi, c’est ce qu’il n’arrête pas de rabâcher à la Gazette des Jardins

J : Donc, si tu suspends une capsule de phéromone que les chimistes ont réussit à synthétiser dans chaque arbre tu vois le problème pour les mâles

T : Je le sent plutôt, ils ont l’odeur de la femelle de haut en bas de droite à gauche carrément encerclé par l’odeur de la Pin Up de partout, quel méga pied …

J : Je pense qu’ils ont la sensation étrange d’être dans le sexe d’une femelle géante

T : Une érection du tonnerre et aucune reproduction possible, Kafka ne l’a pas abordée cette situation

J : Par sécurité lorsqu’un mâle atteint la capsule il touche dans le même temps un liquide dans lequel il se noie, un insecticide de contact ou une plaque engluée qui l’élimine

T : et bien quelle différence entre le papier et la réalité ?

J : C’est que nos professeurs tournesol de la phéromone ont oubliés, comme toi, que la mouche vole…alors tu es ravi tout l’été : aucune mouche piquée puis tu es fort dépourvu quand la bise…

T : Tu vois c’est mieux d’effectuer la couverture totale

J : En fait les mouches engrossées dans les vergers voisins, voletant d’olives marquées (car déjà occupées) en olives marquées, prêtes à expulser tous leurs œufs arrivent chez moi, la terre promise, des olives bien en chair, libres de tout occupant,

T : C’est la cata ! En quelques heures tous tes efforts sont réduits à néant et tu as le verger le plus touché du quartier

J : Alors, après trois ans d’expérimentations fort coûteuses en euros et en désillusions multiples

Pierre : Car tu es passé du « piège à guêpe » avec capsule de phéromone et eau pour la noyade, au « Piège Grec » avec capsule de phéromone et sachet d’insecticide toléré en Bio avec, pour l’ensemble de tous ces « piégeages » un résultat non conforme à tes prévisions.

J : Finie la cueillette de tes salades et tu reviens aux nôtres ?

P : Juste assez pour l’épicière de Gattière, et votre chamaillerie discuteuse m’amuse…

Alors, tel que je te connais, avec la crédulité du chercheur qui est sur le point de trouver, tu t’es jeté sur le « Dacus Truc » un bâtonnet miracle vert qui attire spécifiquement les fameuses mouches.

J : En fait la sélection ce n’est pas son fort, tu englues tout ce qui passe, les bons les brutes et les méchants insectes

P : Et lorsque ton « bâtonnet miracle » est recouvert de tout (même par les poussières s’il y a eu du vent) c’est un « Dacus Pschitt » tant son efficacité redoutable est éphémère, mais, bien sûr l’importateur te dit de le remplacer…

J : A quel prix !!! Mes chères olives piquées… surtout que, tiens-toi bien des écolos puristes ont constaté que l’utilisation de glue pour les piéges à insectes pouvait être source d’étouffement d’oiseaux (ayant ingurgité de la nourriture collante elle leur cloue le bec et ils s’asphyxient)

Thierry : Mais comme tu n’abandonnes jamais que nous réserves-tu aujourd’hui ?

J : Je pense que la seule voie de recherche efficace et surtout écologiquement acceptable est la production d’insectes auxiliaires. En effet, la nature est bien faîte, chaque animal a son prédateur dans la chaîne alimentaire, la Bactrocera oleae n’y échappe pas. Entre autre, un hyménoptère du bassin méditerranéen l’Opius concolor serait un auxiliaire efficace

P : Qu’est-ce qu’on attend pour le produire ?

J : Là est l’incroyable « résistance aux changements », les productivistes disent : « on ne change pas une équipe qui gagne, la couverture totale nous assure la tranquillité au moindre coût », le Farre dit : : « on ne change pas une équipe qui gagne, l’association Bluminal-Fenthion (pour ceux qui ont fait du stock) ou du Dimézyl nous assure la tranquillité raisonnée »

T : Et les autres ? Ceux qui veulent produire sain ? Les visionnaires du catastrophisme annoncé, les Nicolas Hulot du Titanic*, que font-ils ?

J : Ils espèrent arriver à financer les chercheurs entomologistes de L’INRA de Valbonne  qui ne demandent que cela, trouver des prédateurs, des auxiliaires!

T : Ah oui, comme, par exemple, Jean-Claude Malausa, cité dans le supplément Nature de Nice Matin qui est allé sur la Côte Est des US chercher une petite guêpe, la Néodryinus laquelle, depuis 1999 est lâchée régulièrement en PACA pour limiter les ravages de la cicadelle.

J : Excellent l’encyclopédiste, mais sais-tu que pour « les spécialistes » la production d’auxiliaires coûte trop cher, par rapport aux avantages de la culture raisonnée et donc que le jeu n’en vaut pas la chandelle ! Surtout il ne faut pas oublier que l’Opius concolor ne s ‘acclimate pas sur notre belle Côte d’Azur !!!

T : La messe est dite, Don Quichotte, descend de ton fier destrier laisse tomber les moulin à vent, les moulin à huile, et l’utopie de l’équilibre écologique regarde plutôt l’équilibre économique. La finance tient le monde !

J : Je tiens moi aussi au monde et je tiens à le préserver au plus tôt, alors écoute-moi et comprend :

- Ce qui était un inconvénient hier, aujourd’hui devient un avantage,

- dans toute crise il y a en germe une opportunité.

En effet, les molécules chimiques utilisées en agriculture sont remises en question, leur dangerosité ne peut plus se cacher, les preuves s’accumulent, même le super désherbant écolo « Round’up » et sa molécule miracle « le glyphosate » est dangereux pour la faune aquatique, il faut tirer la sonnette d’alarme. Cf www.biogassendi.ifrance.com

Pierre : Où est l’opportunité ?

J : Et bien, ce qui était « cher » hier, aujourd’hui est moins « cher » puisque incontournable, si l’on interdit l’utilisation des produits « pas cher » il faudra bien lutter quand même et le prix ne sera plus le critère majeur.

T : Et ton histoire d’inconvénient qui devient un avantage, tu peux préciser ?

J : Bien sûr, hier, chaque paysan essayait de conserver des souches d’Opius concolor et c’était aussi difficile que de conserver des braises lors de la « Guerre du Feu » préhistorique. Alors qu’aujourd’hui une société spécialisée dans la production d’auxiliaires existe, elle s’appelle Biotop. Son intérêt économique pour assurer sa survie, c’est d’élever un auxiliaire qui ne s’acclimate pas, en effet, chaque année la demande sera en augmentation pour renouveler les populations d’insectes tuées par le froid et répondre aux nouveaux clients convaincus de l’efficacité de ce moyen de lutte. Cette demande annuelle sans cesse renouvelée assura la pérennité de ladite société.

P : Je ne vois pas où cela coince si ce que tu me dis est vrai.

J : L’impulsion, il faut une impulsion financière afin de lancer la recherche, développer les processus d’élevage, mettre en place la production

P : et ensuite comme pour les Chrysope**, les coccinelles Adalia** ou Harmonia contre les pucerons ou le bacillus thuringiensis contre les lépidoptères (ex : la chenille processionnaire) ou comme Metaphycus bartleti contre la cochenille noire - (Saissetia oleae), le traitement sera inoffensif pour nous tous, petits et grands grâce à ces méthodes alternatives à la lutte chimique !!!

J : Exact, cher professionnel, et encore plus fort : aujourd’hui, une association de promotion de l’olivier développe une expérimentation sur les nématodes, un d’entre eux serait, en hiver, lorsque la mouche se nymphose sous terre un client alléché par ce met de choix !!

P : Et ce n’est pas fini, François Warlop du Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) développe une expérimentation sympathique 

T : Et pas niaise ?

J : Comme si tout ce qui était Bio devrait être niais !!!.Je cauchemarde, continue Pierrot

P : L’observation révèle que ces insectes auxiliaires ont des plantes hôtes qui les hébergent et même les nourrissent à certains stades de leur développement…

T : Pour lutter contre la mouche tu plantes

P : Tu ne t’es pas planté…Exact, tu introduis des vivaces des annuelles des arbustes ou mêmes des arbres qui vont diversifier to biotope afin d’augmenter la population de tes prédateurs.

Par exemple :

L’Inule Visqueuse est la plus connue et aussi le Lotier corniculé, le Mélilot blanc et l’Achillée millefeuille...pourraient être prometteurs

T : Mais laquelle de ces « recherches » est la plus efficace ? Celle qu’il faut privilégier ?

J : Et si chacune l’était, dans une synergie de complémentarité, comme cela se produit en permanence dans un système, ou mieux, au sein d’un écosystème, qu’on essaie en Agriculture Bio simplement de rétablir ?

T : Quelle culture !!! Passer d’Opius concolor, spécialité de l’entomologiste à tout un tas de plantes, spécialité du botaniste pour éviter quelques piqûres d’une mouche somme toute gracile. Arrivez-vous à dormir la nuit, ou passez-vous celle-ci à dévorer toute info dans les livres, sur la toile du web, l’araignée (ou la mouche ?) au plafond ?

J : Ou peut-être dans les grimoires de sorcellerie pour élaborer l’élixir qui sauvera nos enfants des pesticides accumulés, parce que certains ont tellement pris l’habitude de traiter, de considérer la pub sur l’efficacité et la non toxicité des pesticides était vraie ??????

P : que Bayer, Monsanto et consœurs étaient les garants d’une agriculture moderne que l’élevage d’auxiliaires c’est trop cher, trop long, trop aléatoire, pas assez moderne…

T : J’ai tout pigé, la porte du changement s’ouvre de l’intérieur nous devons changer nos habitudes de produire, de jardiner, de vivre au quotidien si l’on veut sauver ce qu’il reste à sauver !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*     Le syndrome du Titanic Nicolas Hulot

**   Magellan SARL Zone Artisanale Les Landes

24290 La Chapelle Aubareil tel : 05 53 51 22 25


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